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    Gaspard Ulliel : la pater­nité, sa « raison de vivre »

     

     

    Gaspard Ulliel : L'odyssée d'une fossette

     
    Un coup d’œil à la filmographie de Gaspard Ulliel rend silencieux : débuts télévisuels à 13 ans aux côtés de Sandrine Bonnaire, 16 long-métrages depuis, la réplique à Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert, Vera Farmiga, de nombreux tournages à l’étranger (« Un barrage contre le Pacifique », « The Vintner’s luck », « Ultimatum »…).   Le césarisé meilleur espoir masculin de 2005 appelle, cinq ans plus tard, Scorsese par son petit nom. Ils viennent de tourner, ensemble, le nouveau film publicitaire de Chanel pour le parfum Blue.     Et Gus (Van Sant) est un bon ami. A-t-on le droit de fricoter avec les dieux ? L’hybris des Grecs, c’est fini, on peut sortir de sa condition aujourd’hui ?      
    Voyage d’une terrestre dans le ciel d’Ulliel…


    Quatre tournages en un an et une montée des marches à Cannes. Absolument… démiurgique ! « Le film de Bertrand Travernier m’a permis de renouer avec le cinéma d’auteur et j’en avais besoin » confie Gaspard Ulliel.     La princesse de Montpensier, en compétition officielle, sera diffusée aux Etats-Unis (le distributeur IFC a acheté les droits). « Les films en costume s’exportent bien » s’amuse-t-il, « c’est pourtant un film très français ».
     
     
     
      
     


    La publicité pour le nouveau parfum homme de Chanel, dont Gaspard Ulliel est le nouvel ambassadeur, sera diffusée en septembre. Le film publicitaire va faire sensation. Derrière la caméra, le fascinant Martin Scorsese. La bande-son ? Les Stones.       
      
      
    Tournage à New-York, par une équipe « incroyablement pro, digne d’un long-métrage, dirigée par le chef opérateur qui a conceptualisé l’image de La leçon de Piano, Stuart Dryburgh ». Ce qui l’a poussé à accepter ?     « J’ai décliné toutes les autres offres de maisons de parfum.
      
      
      
    Mais Chanel et Scorsese, ça ne se refuse pas ». Comment il est, Martin Scorsese ? « Drôle et sympathique. Il écrit tout : storyboard, notes d’intention, mouvements de camera, découpages, tout est carré ! ».       Et le spot ? « Le film a une vraie énergie, est très accrocheur, visuellement c’est tout simplement magnifique ».

    Les parents de Gaspard Ulliel, stylistes, lui ont communiqué le goût des belles formes. « J’aime bien m’habiller, même si je n’en fais pas une obsession ». En effet, ses apparitions dans le rôle de mannequin semblent à la fois naturelles et fugaces. Le roi de la maroquinerie, Longchamps, avait déjà craqué en 2008 pour les lèvres lippues de l’acteur, son corps rond et musclé qui contrastait à merveille avec l’élégance tendue de la fidèle égérie, Kate Moss.         
      
      
      
      
      
    Le making of du shooting au café de flore, romantique à souhait, laisse perplexe : on ne sait plus si on est jaloux d’elle, de lui, des deux, de leurs maquilleuses… En mars 2010, Paolo Roversi le shootait pour le New York Times. Ambiance crooner américain, petite moustache, large trench.

    Je l’observe défaire le fil de sa carrière, appliqué, soucieux de bien dater le début du tournant international. Dès Un long dimanche de Fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, tourné en partie aux USA, il tisse des liens avec ce pays, rencontre des agents, voyage.   « Le rôle d’Hannibal a boosté ma notoriété en Amérique ». Je l’observe situer les De Van, Blanc, Webber, Jeunet et autres inspirateurs dans l’histoire de sa vie ; comparer ses mentors Otmezguine et Téchiné, au travers d’hommages sincères ; faire le lien entre rencontres fortuites et rencontres professionnelles, s’en amuser.      
     
     
     Mon observation chemine vers le constat suivant :
    voilà un Apollon bien abordable.

     
      
    Gaspard Ulliel n’est plus le titi mutique des écrans parisiens.
      
      
    Voix rauque d’ « Hannimal », mâchoires carrées, cheveux plaqués en arrière… Le petit Manech façonné par Jeunet a dorénavant l’allure d’un homme – l’homme du genre rital au visage pâle qui peut faire des dégâts au cœur. Sa jeunesse au vitriol, un quart de siècle derrière soi, Gaspard Ulliel pense à la réalisation.  
     
     
     
     
      
    Un moyen de renouer avec ses premières amours qui l’avaient poussé à entamer des études de cinéma à l’université de Saint-Denis. Si le temps sert de gouvernail, il étiole aussi la confiance ; avec la maturité, viennent les doutes : « j’y pense, j’écris, mais je ne me sens pas encore prêt ». Gaspard Ulliel se dit trop perfectionniste.
      
    Il le dit en souriant et sa fossette prend vie. Fine et nette, tracée à la lame, elle est une marque de nudité qu’il porte comme un bijou.
     
     
     
     


     
      
      
      
    Le fait qu’il reconnaisse sans ambages de possibles erreurs de parcours lui donne une longueur d’avance : « j’ai voulu toucher à tout, aux films pointus qui donnent du galon et aux films plus grand-public.
      
    Je me suis peut-être planté, les gens du métier ne savent plus où me placer.   
      
      
      
      
      
    J’ai fait le pari que la notoriété permet ensuite l’exigence dans le choix de films ». Il s’emballe, légèrement :
      
    « Il faut bien la gagner cette notoriété !
      
    C’est un équilibre subtil fait de compromis. Maintenant, j’essaie d’avoir plus de rigueur, comme Sean Penn que j’admire pour ses choix assurés et son parcours sans faute. C’est plus facile aux Etats-Unis, les familles cinématographiques sont moins définies, il y a plus de liberté d’action, on est bien moins vite catalogué ».

    Je découvre que les dieux de l’olympe peuvent être écorchés. Dans le petit salon aux volutes de velours de l’Hôtel Particulier de Montmartre, une musique douce nous délasse. Il poursuit sur la réalisation : « Je pense produire un scénario original. Si je devais adapter, ce serait de la littérature ancienne, non contemporaine. Je voudrais faire quelque chose d’intime, sur l’humain ».
      
      
     
      
     


    Derrière le fantasme, derrière le mannequin, le beau-gosse à la bouche gourmande, il existe un homme aux sensibilités aigues et à la passion fouillée. Cinéphile, amoureux de Tarkovski et Bergman, Gaspard Ulliel aimerait tourner avec James Gray et Paul Thomas Anderson, deux cinéastes modernes aux univers forts et aux styles affirmés.
      
      
    Il tire son chapeau devant Leonardo Dicaprio, dont l’intelligence insaisissable lui a permis de se dévêtir des habits de jeune poupon et d’explorer des terres autrement plus variées : « Dicaprio est un modèle générationnel. Il parait qu’il écrit des préfaces de livres d’art contemporain. J’aimerais beaucoup discuter avec lui ».
      
    Enfin, il fait la révérence devant la soyeuse Kate Blanchett,
    dont il est « le premier fan ».
      
    Et si Kate le lui demandait, il habiterait aux States ?
      
      
      
      
    « Pourquoi pas. New-York me prend par les tripes, il se passe quelque chose dans cette ville. Scorsese rend très bien compte de cette impression dans « After Hours ».
     

    La déité sera new-yorkaise ou ne sera pas !
     
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    Né à Boulogne-Billancourt de parents stylistes, Gaspard Ulliel débute sa carrière d'acteur dans un épisode d'Une Femme en Blanc avec Sandrine Bonnaire alors qu'il est encore au collège. A 15 ans, en 1999, il tourne dans un court-métrage de Marina De Van, Alias, puis obtient un petit rôle dans Le Pacte Des Loups de Christophe Gans. Remarqué par Michel Blanc, le comédien/réalisateur lui offre un rôle dans Embrassez Qui Vous Voudrez, en 2002.
      
    Gaspard Ulliel y incarne un adolescent découvrant l'amour et la sexualité… Suite à quoi André Téchiné le choisit pour donner la réplique à Emmanuelle Béart dans Les égarés, film très personnel sur le hors-champ de l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre Mondiale. Deux prestations qui lui vaudront une nomination aux Césars dans la catégorie du Meilleur Espoir Masculin… Mais il ne décrochera la précieuse statuette que quelques années plus tard, en 2004 pour son interprétation de Manech, le fiancé d'Audrey Tautou dans la grosse production de Jean-Pierre Jeunet,
      
      
    Un Long Dimanche De Fiançailles. Un jeune homme naïf et amoureux envoyé sur le front pendant la Première Guerre Mondiale… Sa prestation lui vaudra également le Prix Lumière catégorie Jeunes Espoirs et l'Étoile d'or de la Révélation Masculine.

     
    Par la suite, on le voit notamment dans Paris, Je T'Aime, dans le segment de réalisé par Gus Van Sant sur le 3ème arrondissement de la capitale… Il décroche ensuite le premier rôle de Jacquou Le Croquant, réalisé par Laurent Boutonnat d'après le roman d’Eugène Le Roy : le film est une super-production, avec action et aventures, mais le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Qu'importe, Gaspard Ulliel s'accroche, et devient le nouveau visage d'Hannibal Lecter aux Etats-Unis ; il est choisi pour représenter la jeunesse du fameux psychopathe cannibale immortalisé par Anthony Hopkins. Là encore, le succès est mitigé mais cela a tout de même permis à Gaspard Ulliel de tourner aux Etats-Unis.

     
    Dans les années suivantes, Gaspard Ulliel enchaîne les rôles mais les films ne trouvent pas forcément leur public : il touche au fantastique dans La Troisième Partie Du Monde, au drame engagé dans Ultimatum… On le voit également dans Le Premier Cercle aux côtés de Jean Reno, film français sur la mafia du sud du pays.
     
    .GASPARD ULLIEL

    En parallèle de sa carrière de comédien, Gaspard Ulliel n'oublie pas son envie de devenir réalisateur et a suivi des études de cinéma à l'université de Saint-Denis, et participé à de nombreux stages d'été au Cours Florent. Il fut également l'image de marque de Longchamp pour une campagne publicitaire pour laquelle il pose aux côtés de Kate Moss, avant de tourner une publicité pour Chanel réalisée par Martin Scorsese.

     
    En 2009, Gaspard Ulliel tourne dans le film d'époque La Princesse De Montpensier de Bertrand Tavernier, puis dans la comédie d'Emmanuel Mouret, L'Art D'Aimer.

    Après une courte absence, le comédien remet un pied dans le cinéma en prêtant sa voix au film d'animation de Noël Les Cinq Légendes.
     
     
     
     
    Gaspard Ulliel, en mode doublage pour les studios Dreamworks.
     
     

     

     

    Comment s’est passée cette première expérience de doublage ?
     

    C’était très ludique. Je n’avais pas du tout le sentiment de travailler. Quand j’étais en studio, je pensais aux enfants qui verraient le film et auxquels je voulais faire honneur. Mais je pensais aussi au gamin que j’étais et qui pouvait regarder Merlin l’enchanteur en boucle en VHS. C’est dingue : le doublage vous replonge instantanément en enfance. Surtout dans ce cas précis, avec des personnages comme Le Père Noêl ou le marchand de sable.

     

    Ca vous change du futur biopic sur Yves Saint–Laurent...
     

    Plutôt oui. J’ai hâte de m’y mettre : c’est un rôle en or. Le film se concentrera sur la vie de de Saint-Laurent, de ses 30 à 40 ans, jusqu’au lancement de sa mythique collection russe.

     

    L’aviez-vous rencontré avant sa disparition ?
     

    Moi, non mais ma mère, qui est styliste, a bossé sur l’un de ses derniers défilés.

     

    Vous êtes égérie Chanel. Cette infidélité avec Saint-Laurent n’est pas un souci ?
     

    Ce n’est pas une vraie infidélité car je porterai du Saint Laurent d’époque, pas d’aujourd’hui. Et Chanel, que j’ai consulté par correction, comprend qu’il y a d’un coté, mon travail d’acteur et de l’autre, mon contrat d’égérie.

     

    Un contrat qui vous a permis de tourner une pub avec Martin Scorsese !
     

    C’était le rêve mais ça n’a duré qu’une petite semaine. Et comme Martin est quelqu’un d’assez pudique, il n’a commencé à s’ouvrir que lors des 2 derniers jours de tournage. Du coup, nous n’avons pas eu de grandes discussions et il ne m’a pas invité à manger des pâtes chez lui !

     

    Mais vous a-t-il proposé un rôle ?
     

    J’attends encore …

     

    Depuis Hannibal, recevez-vous toujours des propositions des Etats-Unis ?
     

    J’ai toujours un pied là-bas mais je ne me fais pas trop d’illusions car je ne suis pas très actif. Après Hannibal, on m’avait proposé de m’installer aux Etats-Unis mais j’ai fait un autre choix et j’ai loupé le coche. Sans regret. Tourner aux Etats-Unis n’est pas un but en soi. Mais, pour être honnête, je sais que le film de Bertrand Bonello sur Saint-Laurent est typiquement le genre de film qui s’exporte et qui pourrait relancer la machine.

     
     Gaspard Ulliel sera Yves Saint Laurent au cinéma
     
     
     
     
    Le luxe colle décidément à la peau de Gaspard Ulliel. Tour à tour égérie des maisons Chanel et Longchamp, le beau gosse du cinéma français vient d'être choisi par le réalisateur Bertrand Bonello (L'Apollonide, souvenirs de la maison close) pour incarner Yves Saint Laurent dans son prochain film biographique.
     
    Le scénario, coécrit par Bertrand Bonello et Thomas Bidegain (coscénariste d'Un prophète et De rouille et d'os, de Jacques Audiard), se concentrera sur la vie du couturier pendant les années 1965 à 1976, période de gloire absolue pour l'inventeur du vestiaire de la femme moderne. Le début du tournage est prévu pour le printemps prochain.
    Produit par Mandarin Cinéma, le film profitera d'un accès aux croquis et aux pièces d'époque signés YSL, décédé en 2008. Il ne profitera pas en revanche du support de Pierre Bergé. Celui qui a partagé la vie d'Yves Saint Laurent pendant cinquante ans s'est en effet engagé sur un autre projet de biopic, porté par WY Productions et Jalil Lespert (Des vents contraires, Eastern). Une histoire qui rappelle étrangement celle des deux films sur la vie de Coco Chanel, sortis à quelques mois d'intervalle... Un couturier, deux biopics sinon rien !
     
     
     
     
    GASPARD ULLIEL

    Filmographie sélective : Gaspard Ulliel

     

    GASPARD ULLIEL

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    Where are you from originally?

    Leon, France. Though don’t easily assume that I have the famous accent or can speak much of the language, however; my parents moved to New Haven, Connecticut when I was nine years old.

    If you’re not from London, why are you here?

    My original intentions? To become talented and worthy enough to join the esteemed London Symphony Orchestra, and eventually gain some merit as a musician in this world… However, now? Simply to keep my life.

    Describe your relationship with your parents.

    I’d like to say that I had a fairly decent, normal childhood without any real complaints about my parents or as such. Of course, I haven’t actually spoken to them for a year now, but… Surely they’d understand should they know the truth.

    Are you employed? If so, where?

    I’m the owner of a nice hole-in-the-wall bar dubbed Tornado Alley. And, well, f you ever go there, you’d quickly understand why it’s named just so.

    Are you in school? If so, what are you studying?

    Already graduated, I’m afraid; Masters in Music via the Harvard Music program.

    Would you ever befriend anyone from another clique?

    I don’t see too much of a problem with that.

    Would you ever date anyone from another clique?

    Erm… Aside from… Certain circumstances, I would never mind. I mean, I’m quite the well-off man despite what my clique may entitle to me to reputation-wise. Then again, I suppose having a place in Kensington is exactly just saying I’m “well-off”, now does it?

    What are your hobbies (at least three)?

    • Music. Not only is it my hobby, but my passion. I bear no discrimination as far as tastes go, for I am an eclectic and open to all genres, despite my more appearance and favoring of what seems to be the more sophisticated side of things.
    • Photography. There is just something so enchanting about collecting vintage cameras. Not only that, but taking pictures in general. It really makes you see things from refreshing views when you put yourself in a stranger’s shoes.
    • Wandering. I would consider it a consider my form of therapy on all accounts, as there’s been nothing more relaxing and yet, at the same time, more invigorating, than letting one’s feet take you wherever it wishes and not truly knowing where you’re headed… Sometimes it feels lovely to forget who you are for a little while as well.

    How do you feel about drugs and alcohol?

    Well, as they do say: “candy is dandy, but liquor’s quicker”. I’m delved into both areas, but I’d rather stick to smoking and drinking, both occasionally. Especially with what I’ve seen that can happen to those who cross the boundary lines.

    What’s your biggest secret?

    Well, ehm… I’m indefinitely indebted to my best friend, who’s an esteemed member of a London mob. That’s all I’ll say about the matter.

    Anything else you’d like to share?

    Tucker’s not my real name. But you don’t need to know who I used to be.

    Role Player’s Desired Ships:

    Tucker/Chemistry.

     

     

     

     

     

     

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    Pour apprécier les vidéos cliquer sur le logo de RADIONOMY le fond musical sera supprimé

     

    Gaspard Ulliel

    Gaspard Ulliel, né le 25 novembre 1984 à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine de l'Île-de-France, est un acteur de cinéma français.

     

    Fils unique d'un designer et d'une styliste, Gaspard débute sa carrière d'acteur dans un épisode d’Une Femme en blanc avec Sandrine Bonnaire alors qu'il est encore au collège.

     

    Il suit ses études à l'Ecole Active Bilingue Jeannine Manuel (EABJM) du 15e arrondissement de Paris, où il obtient son baccalauréat en section ES .

     

    Après l'obtention de son Bac il poursuit ses études de cinéma à la faculté de Saint-Denis, déçu par le caractère trop théorique des cours et voyant sa carrière d'acteur s'épanouir il met un terme à son cursus en deuxième année de DEUG pour assister à la projection des Egarés à Cannes, en mai 2003 aux côtés d'Emmanuelle Béart et André Téchiné.

     

    En 1999, il tourne dans un court-métrage de Marina De Van, ensuite, il joue dans Julien l'apprenti aux côtés de Francis Huster puis il obtient en 2001 un petit rôle dans le film Le Pacte des loups de Christophe Gans. Remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans son film Embrassez qui vous voudrez dans lequel il incarne un adolescent qui découvre l'amour et la sexualité.

     

    Cependant, il n'oublie pas qu'il voulait être réalisateur et entreprend donc des études de cinéma à l'université de Saint-Denis après le lycée, où il ne reste qu'une année et abandonne, déçu par le caractère trop théorique des cours. Il participe tout de même à quelques stages d'été au Cours Florent, puis est choisi par André Téchiné pour jouer aux côtés d'Emmanuelle Béart dans Les Égarés.

     

    En 2004, il obtient le rôle de Manech dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, adaptation du roman le plus connu de Sébastien Japrisot. En 2004, il tient le premier rôle dans Le Dernier Jour de Rodolphe Marconi avec Nicole Garcia, Mélanie Laurent, Alysson Paradis et Christophe Malavoy.

     

    En 2005 et 2006, on peut l'apercevoir dans La Maison de Nina de Richard Dembo avec Agnès Jaoui et dans le segment de Paris je t'aime réalisé par Gus Van Sant. En 2007, il participe à son premier projet de cinéma dit de « grand public » dans Jacquou le croquant de Laurent Boutonnat, adaptation cinématographique de la série à succès du même nom, elle-même adaptée du célèbre roman d'Eugène Le Roy.

     

    Puis, contre toute attente, il décroche le rôle du jeune Hannibal Lecter dans le nouveau film de Peter Webber tiré du roman de Thomas Harris racontant la jeunesse d'Hannibal ainsi que son évolution vers le cannibalisme.

     

    Il s'agissait de son premier rôle en langue anglaise. En 2010, il obtient le rôle de Henri de Guise, dans le film La Princesse de Montpensier. Il partage l'affiche avec Mélanie Thierry. Acteur, il est néanmoins, autant, sinon plus connu pour ses participations aux campagnes publicitaires des marques de haute-couture, ou par sa présence régulière aux défilés de la fashion week à Paris.

     

    Avec Kate Moss, il est le visage des sacs Longchamp. Il est à présent le nouveau visage masculin de la marque Chanel pour la nouvelle fragrance de parfum de la marque dénommée Bleu De Chanel, dans un spot publicitaire tourné

    par Martin Scorsese à New York.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Ulliel

     

    Gaspard porte une Rolex Daytona :

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    Gaspard Ulliel-copie-1

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    Gaspard-Ulliel

     

     

     

     

     

     

     

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