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    (Relaxnews) -

     

     

    Gaspard Ulliel se fond en "Saint Laurent" dans une première affiche:

     

    L'acteur et mannequin français apparait méconnaissable sur la première affiche de "Saint Laurent", biopic du styliste français signé Bertrand Bonello.

     

    Peu après la divulgation des images " d'Yves Saint Laurent ", projet concurrent avec Pierre Niney, la société de production Mandarin Cinéma réplique avec l'affiche teaser de "Saint Laurent", mené par Gaspard Ulliel.

     

    Centré sur la percée du créateur à la fin des années 1960, "Saint Laurent" profite d'une mise en scène de Bertrand Bonello ("L'Apollonide"). Gaspard Ulliel se mesurera au Belge Jérémie Renier, choisi pour interpréter Pierre Bergé.

     

     

    Première affiche du film avec gaspard Ulliel en Yves Saint Laurent

     

     

    Jalil Lespert tourne parallèlement "Yves Saint Laurent", un film WY Productions soutenu par Pierre Bergé. Pierre Niney y incarne le couturier pour un long métrage qui doit explorer plus longuement la carrière d'YSL.

     

    Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon et Moritz Bleibtreu complètent l'affiche dans les rôles de Pierre Bergé, Victoire et Karl Lagerfeld.


    jcvh/ls

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Par Mina Soundiram (L'Express), publié le 05/02/2013

     

    Le beau gosse du cinéma français est à l'affiche de Tu honoreras ta mère et ta mère. Et il s'apprête à incarner Yves Saint Laurent. L'occasion de lui demander de tirer 7 numéros au hasard dans une liste de 49 questions. Interview loto:

     

     

     

    Gaspard Ulliel: "Je suis hanté par le Van Gogh de Pialat"

      

      

    GASPARD ULLIEL - Le beau gosse du cinéma français est à l'affiche de Tu honoreras ta mère et ta mère et incarnera prochainement Yves Saint Laurent au cinéma.

    REUTERS

    Question 9: Si vous étiez quelqu'un d'autre, vous seriez...

    Gaspard Ulliel: J'aurais aimé être un grand peintre. Enfant, je passais énormément de temps à dessiner. Mon père, styliste de mode, a toujours peint, c'est lui qui m'a transmis cette passion. Aujourd'hui, je conserve encore quelques pinceaux, même si je ne m'en sers que très rarement.

    Question 4: Une matière que vous aimez toucher?

    Le cuir, dont j'aime à la fois le toucher et l'odeur. Je possède un canapé avec les veines de l'animal, c'est très particulier, doux et rugueux. Quand j'étais petit, mes parents avaient une vieille Coccinelle. L'intérieur cuir de la voiture sentait très fort, j'adorais cette odeur.

    Question 10: Regrettez-vous des rencontres qui ne se sont pas faites?

    Pour mon rôle dans Hannibal Lecter: Les origines du mal, il était question que je rencontre Anthony Hopkins. Cela m'excitait beaucoup. Sinon, j'adorerais tourner avec Gus Van Sant. Par le passé, il m'a déjà proposé des projets que j'ai déclinés.

    Je le regrette un peu.

     

      

      

      

    Question 30: Un prétendu chef-d'oeuvre qui vous irrite?

    Les colonnes de Buren, au Palais-Royal. Je suis insensible à ce travail en particulier que je trouve, in situ, à l'encontre des lois de l'harmonie et du bon sens.

      

    Question 11: Quelle est la question que l'on vous a le plus posée?

    "Hé! C'est pas toi, l'acteur qui a joué dans Hannibal? Comment tu t'appelles, déjà?" Ce n'est pas très délicat, c'est même brutal, bien que plutôt bienveillant.

      

    Question 5: Plutôt rive droite ou rive gauche?

    J'ai toujours vécu dans le IIe arrondissement et je n'ai jamais franchi la Seine. J'ai mes habitudes dans ce quartier, devenu bourgeois mais très vivant. Je viendrai peut-être à la Rive gauche plus tard, il y a quelque chose de plaisant à Saint-Germain-des-Prés.

      

    Question 22: Un film dont vous auriez aimé être le héros?

    Van Gogh dans le film de Pialat. Ce personnage me hante, même si c'est aussi très lié à l'interprétation de Jacques Dutronc. J'aurais accepté le rôle sans hésiter comme je l'ai fait pour Yves Saint Laurent, malgré ma nature très prudente.

      

      

    La Question complémentaire: Ressemblez-vous à votre personnage indépendant et casse-cou de Tu honoreras ta mère et ta mère?

    Balthazar n'a pas vraiment d'attaches, il est distant et éloigné géographiquement de sa famille, à laquelle il reste néanmoins très lié. Je me retrouve dans son côté indépendant et solitaire. J'ai besoin des autres, mais, pendant longtemps, je me suis persuadé que je pouvais évoluer tout seul. J'ai toujours tendance à prendre de la distance par rapport à ce que je vis.

    [PERSONNE]

    Gaspard Ulliel

    En supplément sur Gaspard Ulliel

      

     

     

    Autres fiches

     

    Madame Brigitte ROÜAN et Madame Nicole GARCIA

     

     

      

      

      

      

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  •  Gaspard Ulliel à Paris, le 3 mars 2011.

     

     

      

      

    La cordialité polie de Gaspard Ulliel masque moins une timidité qu’un mystère, une maîtrise de soi que ce jeune acteur désiré partout a ciselée depuis ses premiers pas sur un plateau, à onze ans, pour le téléfilm Une femme En Blanc. Dans Le premier cercle (sortie le 4 mars), sorte de Parrain à la française, il incarne le fils rebelle du mafioso Jean Reno. Ce Parisien pur sucre avait «envie d’un film populaire», soucieux de rester «insaisissable». Pour le cinéma, évidemment. En privé, il roucoule avec la ravissante Jordane Crantelle, attachée de presse chez Chanel. La classe.

     

    Gala: On vous a rarement vu dans un polar d’action. Qu’est-ce qui vous a poussé à accepter ce rôle?


    Gaspard Ulliel: Oui, je n’avais vraiment jamais eu l’occasion de me frotter au genre. Faire des courses-poursuites sur la Côte d’Azur, porter un flingue, ça me ramenait un peu à l’enfance. Et puis, j’avais très envie de travailler avec Jean Reno. Il a cette allure virile, ce charisme naturel… Le rapport ambigu et conflictuel du père et du fils m’intéressait.



    Gala : Pour résumer, Le Premier cercle est l’illustration de ce que les psys appellent « tuer le père ». Cela a-t-il été votre cas?


    G. U. : Pas vraiment. J’ai toujours été un enfant assez sage, conciliant. J’ai toujours été comme ça. Mes parents racontent que, bébé, je pleurais déjà très peu.



    Gala : Que vous ont-ils apporté alors?


    G. U. : Une grande ouverture d’esprit et aux arts. Mon père est styliste de mode, il a fait un peu d’architecture au départ, un métier qui me tentait bien quand j’étais jeune. J’ai beaucoup dessiné et peint avec lui.



    Gala : Depuis quelque temps, vous êtes plus étoffé, plus mâle…


    G. U. : Oui, c’est vrai. A l’époque de Jacquou le Croquant, on m’avait clairement demandé de prendre du muscle. C’était un moment un peu charnière— j’essayais de m’affirmer dans quelque chose de plus viril. Auparavant, j’avais une image plus androgyne. Et puis, avec l’âge, mon corps change.



    Gala : Ce physique gracile, mais aussi votre rôle ambigu dans Les Egarés, d’André Téchiné, ont fait de vous une icône gay. Ça vous dérange?


    G. U. : Pas du tout. Quand je revois des photos de moi, ou même des films, j’avais quelque chose d’assez frêle… d’assez beau. J’en ai joué un petit peu…



    Gala : Est-il troublant pour un acteur de susciter le désir auprès d’un réalisateur masculin ?


    G. U. : Non, de toute façon, on est toujours l’objet du metteur en scène. S’il voit quelque chose de beau, qui l’émeut, c’est forcément bénéfique pour le film. Du moment que les choses sont claires et saines, ça ne me dérange pas.



    Gala : Souffrez-vous de votre image de beau gosse ?


    G. U. : A un moment, j’ai eu peur de n’être qu’une belle gueule pour les cinéastes. Mais pour l’instant, ça va, je ne suis pas privé de rôles intérieurs.



    Gala : Kate Moss ne serait pas restée insensible à votre charme lors des prises de vue d’une publicité pour un célèbre maroquinier…


    G. U. : Non, c’était plus rigolo qu’autre chose. Kate a une aura, une plastique impressionnante. J’étais hypnotisé. (rires)



    Gala : Vous filez le parfait amour avec Jordane. Vous avez déclaré que son emploi du temps régulier vous apaisait…


    G. U. : L’année précédente, j’ai enchaîné quatre films, ça représente quasiment dix mois de tournage. Pour tenir le coup, un acteur doit avoir une vraie ligne de conduite… Ça passe par une certaine stabilité dans le couple. Jordane part au boulot le matin, revient le soir. Je découvre une vie de couple plus normale. Ça me plaît, je suis très heureux.



    Gala : Ce n’était pas le cas avant, avec Cécile Cassel, votre précédente compagne ?


    G. U. : Si si, bien sûr. C’était quelqu’un de très stable.



    Gala : L’engagement ne vous angoisse pas?


    G. U. : Non, pas du tout. J’entends le couple comme une vraie notion de partage de la vie au quotidien.



    Gala : Néanmoins, vous appartenez depuis très jeune à l’aristocratie du cinéma. Comment garder les pieds sur terre ?


    G. U. : Quand on devient quelqu’un de public, qu’on représente l’argent, les paillettes, le succès, les gens ont tendance à vous juger à tort. Même certains proches s’éloignent de vous, parfois. Ils ont peur de déranger, ils croient qu’ils ne sont plus importants à vos yeux. Du coup, c’est à moi d’aller vers les autres.



    Gala : Avec les femmes aussi?


    G. U. : On a vite fait de tomber dans la parano. Sont-elles attirées par moi ou par mon image ? Bon, je finis par le savoir assez rapidement… Même dans le processus de drague, les rapports sont faussés d’emblée. On a tendance à croire que les femmes affluent lorsqu’on est acteur, mais j’ai parfois l’impression que c’est l’inverse. Elles n’osent pas venir, elles se bloquent, il y a une sorte de timidité, de gène.



    Propos recueillis par Guillaume Loison

     

     

     

     

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    Né à Boulogne-Billancourt de parents stylistes, Gaspard Ulliel débute sa carrière d'acteur dans un épisode d'Une Femme en Blanc avec Sandrine Bonnaire alors qu'il est encore au collège. A 15 ans, en 1999, il tourne dans un court-métrage de Marina De Van, Alias, puis obtient un petit rôle dans Le Pacte Des Loups de Christophe Gans. Remarqué par Michel Blanc, le comédien/réalisateur lui offre un rôle dans Embrassez Qui Vous Voudrez, en 2002.
      
    Gaspard Ulliel y incarne un adolescent découvrant l'amour et la sexualité… Suite à quoi André Téchiné le choisit pour donner la réplique à Emmanuelle Béart dans Les égarés, film très personnel sur le hors-champ de l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre Mondiale. Deux prestations qui lui vaudront une nomination aux Césars dans la catégorie du Meilleur Espoir Masculin… Mais il ne décrochera la précieuse statuette que quelques années plus tard, en 2004 pour son interprétation de Manech, le fiancé d'Audrey Tautou dans la grosse production de Jean-Pierre Jeunet,
      
      
    Un Long Dimanche De Fiançailles. Un jeune homme naïf et amoureux envoyé sur le front pendant la Première Guerre Mondiale… Sa prestation lui vaudra également le Prix Lumière catégorie Jeunes Espoirs et l'Étoile d'or de la Révélation Masculine.

     
    Par la suite, on le voit notamment dans Paris, Je T'Aime, dans le segment de réalisé par Gus Van Sant sur le 3ème arrondissement de la capitale… Il décroche ensuite le premier rôle de Jacquou Le Croquant, réalisé par Laurent Boutonnat d'après le roman d’Eugène Le Roy : le film est une super-production, avec action et aventures, mais le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Qu'importe, Gaspard Ulliel s'accroche, et devient le nouveau visage d'Hannibal Lecter aux Etats-Unis ; il est choisi pour représenter la jeunesse du fameux psychopathe cannibale immortalisé par Anthony Hopkins. Là encore, le succès est mitigé mais cela a tout de même permis à Gaspard Ulliel de tourner aux Etats-Unis.

     
    Dans les années suivantes, Gaspard Ulliel enchaîne les rôles mais les films ne trouvent pas forcément leur public : il touche au fantastique dans La Troisième Partie Du Monde, au drame engagé dans Ultimatum… On le voit également dans Le Premier Cercle aux côtés de Jean Reno, film français sur la mafia du sud du pays.
     
    .GASPARD ULLIEL

    En parallèle de sa carrière de comédien, Gaspard Ulliel n'oublie pas son envie de devenir réalisateur et a suivi des études de cinéma à l'université de Saint-Denis, et participé à de nombreux stages d'été au Cours Florent. Il fut également l'image de marque de Longchamp pour une campagne publicitaire pour laquelle il pose aux côtés de Kate Moss, avant de tourner une publicité pour Chanel réalisée par Martin Scorsese.

     
    En 2009, Gaspard Ulliel tourne dans le film d'époque La Princesse De Montpensier de Bertrand Tavernier, puis dans la comédie d'Emmanuel Mouret, L'Art D'Aimer.

    Après une courte absence, le comédien remet un pied dans le cinéma en prêtant sa voix au film d'animation de Noël Les Cinq Légendes.
     
     
     
     
    Gaspard Ulliel, en mode doublage pour les studios Dreamworks.
     
     

     

     

    Comment s’est passée cette première expérience de doublage ?
     

    C’était très ludique. Je n’avais pas du tout le sentiment de travailler. Quand j’étais en studio, je pensais aux enfants qui verraient le film et auxquels je voulais faire honneur. Mais je pensais aussi au gamin que j’étais et qui pouvait regarder Merlin l’enchanteur en boucle en VHS. C’est dingue : le doublage vous replonge instantanément en enfance. Surtout dans ce cas précis, avec des personnages comme Le Père Noêl ou le marchand de sable.

     

    Ca vous change du futur biopic sur Yves Saint–Laurent...
     

    Plutôt oui. J’ai hâte de m’y mettre : c’est un rôle en or. Le film se concentrera sur la vie de de Saint-Laurent, de ses 30 à 40 ans, jusqu’au lancement de sa mythique collection russe.

     

    L’aviez-vous rencontré avant sa disparition ?
     

    Moi, non mais ma mère, qui est styliste, a bossé sur l’un de ses derniers défilés.

     

    Vous êtes égérie Chanel. Cette infidélité avec Saint-Laurent n’est pas un souci ?
     

    Ce n’est pas une vraie infidélité car je porterai du Saint Laurent d’époque, pas d’aujourd’hui. Et Chanel, que j’ai consulté par correction, comprend qu’il y a d’un coté, mon travail d’acteur et de l’autre, mon contrat d’égérie.

     

    Un contrat qui vous a permis de tourner une pub avec Martin Scorsese !
     

    C’était le rêve mais ça n’a duré qu’une petite semaine. Et comme Martin est quelqu’un d’assez pudique, il n’a commencé à s’ouvrir que lors des 2 derniers jours de tournage. Du coup, nous n’avons pas eu de grandes discussions et il ne m’a pas invité à manger des pâtes chez lui !

     

    Mais vous a-t-il proposé un rôle ?
     

    J’attends encore …

     

    Depuis Hannibal, recevez-vous toujours des propositions des Etats-Unis ?
     

    J’ai toujours un pied là-bas mais je ne me fais pas trop d’illusions car je ne suis pas très actif. Après Hannibal, on m’avait proposé de m’installer aux Etats-Unis mais j’ai fait un autre choix et j’ai loupé le coche. Sans regret. Tourner aux Etats-Unis n’est pas un but en soi. Mais, pour être honnête, je sais que le film de Bertrand Bonello sur Saint-Laurent est typiquement le genre de film qui s’exporte et qui pourrait relancer la machine.

     
     Gaspard Ulliel sera Yves Saint Laurent au cinéma
     
     
     
     
    Le luxe colle décidément à la peau de Gaspard Ulliel. Tour à tour égérie des maisons Chanel et Longchamp, le beau gosse du cinéma français vient d'être choisi par le réalisateur Bertrand Bonello (L'Apollonide, souvenirs de la maison close) pour incarner Yves Saint Laurent dans son prochain film biographique.
     
    Le scénario, coécrit par Bertrand Bonello et Thomas Bidegain (coscénariste d'Un prophète et De rouille et d'os, de Jacques Audiard), se concentrera sur la vie du couturier pendant les années 1965 à 1976, période de gloire absolue pour l'inventeur du vestiaire de la femme moderne. Le début du tournage est prévu pour le printemps prochain.
    Produit par Mandarin Cinéma, le film profitera d'un accès aux croquis et aux pièces d'époque signés YSL, décédé en 2008. Il ne profitera pas en revanche du support de Pierre Bergé. Celui qui a partagé la vie d'Yves Saint Laurent pendant cinquante ans s'est en effet engagé sur un autre projet de biopic, porté par WY Productions et Jalil Lespert (Des vents contraires, Eastern). Une histoire qui rappelle étrangement celle des deux films sur la vie de Coco Chanel, sortis à quelques mois d'intervalle... Un couturier, deux biopics sinon rien !
     
     
     
     
    GASPARD ULLIEL

    Filmographie sélective : Gaspard Ulliel

     

    GASPARD ULLIEL

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    Gaspard Ulliel lors de l'avant-première du film Tu honoreras ta mère et ta mère

    à Paris le 29 janvier 2013

     

     

    Bande-annonce du film Tu honoreras ta mère et ta mère

     

     

     

     

     

    Affiche du film Tu honoreras ta mère et ta mère, en salles le 6 février 2013

     

     

     

     

     

     

     

     

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