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Après un accueil plutôt chaleureux lors du dernier festival de Cannes, Saint Laurent sort en salles. Bertrand Bonello offre à Gaspard Ulliel le premier grand rôle de sa carrière et dresse le portrait d’un génie qui tue l’ennui en se livrant à ses démons.
Là où Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert, se proposait de raconter les débuts d’un couturier prodige, Saint Laurent de Bonello, en compétition officielle lors du dernier festival de Cannes, offre une vision plus sombre du créateur. Et là où l’histoire d’amour à la vie à la mort avec Pierre Bergé tenait une place de choix dans le biopic sorti en janvier, c’est plutôt celle qu’entretenait Saint Laurent avec Jacques de Bascher qui traverse le scénario.
A la fin des années 60, Saint Laurent est déjà consacré par ses pairs mais s’ennuie.
Il a “hérité d’un monstre” avec lequel il est contraint – notamment par monsieur Bergé – de vivre.
Bonello le filme hors de son atelier, toujours une cigarette à la main, au cours d’orgies et de promenades nocturnes en quête de prostitués.
Rien ne nous est d’ailleurs épargné, comme cette scène où, au cours d’un voyage stupéfiant, le héros laisse son chien ingurgiter des pilules et mourir d’overdose.
Derrière sa voix douce, Saint Laurent n’a rien d’une petite chose.
Craint par son personnel, bourré de lubies comme l’épilation des sourcils de ses mannequins, on le voit par exemple se débarrasser d’une employée après l’avoir aidée à se faire avorter.
Par ailleurs, on n’a aucun mal à comprendre pourquoi Pierre Bergé n’a pas “autorisé” le film, si tant est qu’il n’ait pas tenté d’en empêcher le tournage.
Son personnage campé par Jérémie Rénier est quasi caricaturé par la voix de son protégé et présenté comme un impitoyable homme d’affaires, mais également comme un amoureux qui pense que couvrir son partenaire de cadeaux suffit à le combler.
Comme dans L’Apollonide, Bonello nous plonge dans un univers troublant, fait d’hallucinations et de scènes de perversion.
Il filme magnifiquement ses acteurs, en particulier Gaspard Ulliel dont le regard troublant traduit toute l’ambiguïté de son personnage.
L’acteur tient là d’ailleurs le plus grand rôle de sa carrière
(pour l’instant).
Le réalisateur rend par ailleurs hommage aux petites mains d’une grande maison dont le couturier est absent, sans qui la collection des ballets russes n’aurait jamais pu voir le jour.
Malgré sa longueur excessive, ce film est d’une beauté formelle incontestable.
Bonello a choisi de s’intéresser à l’apogée professionnelle de d’Yves Saint Laurent de 1965 à 1976: le moment où il lance le smoking pour femmes, la saharienne, et où il ouvre plusieurs boutiques à travers le monde.
Son histoire avec Pierre Bergé n’est pas le cœur de l’intrigue. Mais il est impossible de parler du grand créateur sans montrer son compagnon pendant 50 ans et partenaire d’affaires, Pierre Bergé, qui sera joué par Jérémie Rénier – nommé aux César pour son rôle de Cloclo.
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Biographie
Acteur discret, Gaspard Ulliel est aujourd'hui un des chefs de file de la jeune génération du cinéma français.
Gaspard Ulliel est né le 25 novembre 1984
à Boulogne-Billancourt. Fils unique, il grandit à Paris.
Il a 6 ans lorsqu'il se fait attaquer au visage par un doberman, qui lui laisse une petite cicatrice à la joue gauche.
C'est une amie de sa maman (styliste), qui très tôt lui met le pied à l'étrier en l'inscrivant dans une agence de mannequin. Dès l'âge de 12 ans il apparaît dans des téléfilms dont un épisode d'Une femme en blanc aux côtés
Adolescent, il poursuit sa scolarité dans un collège bilingue du 15ème arrondissement de Paris,
l'Ecole active bilingue Jeannine Manuel. Après avoir obtenu un baccalauréat, section ES, il choisit des études de cinéma et l'université de Saint-Denis avec l'idée de réaliser un jour son propre film.
En 2001, une furtive apparition (quelques secondes!) dans le film de Christophe Gans, Le pacte desloups, marque ses débuts au cinéma. Rapidement remarqué par Michel Blanc (Embrassez qui vousvoudrez) puis André Téchiné (Les Egarés), il abandonne ses projets de réalisation pour se consacrer au métier de comédien.
En 2004 il est choisi par Jean-Pierre Jeunet pour interpréter Manech dans Un long dimanche de fiançailles, rôle pour lequel il obtient le César du meilleur espoirmasculin, à tout juste 20 ans. Conforté dans son choix de jouer la comédie, Gaspard Ulliel aime relever les défis. En 2007, il incarne Jacquou le croquant, son premier rôle physique pour lequel il a suivi une préparation sportive deux mois avant le début du tournage.
La même année il décroche le rôle principal dans Hannibal Lecter : les origines du mal, où il joue en anglais. Il tourne sous la direction de Bertrand Tavernier en 2010 dans La Princesse de Montpensier.
On le voit sur les planches pour la première en 2012 dans la pièce Que faire de Mister Sloane ? où il donne la réplique à Michel Fau et Charlotte de Turckheim. Après L'Art d'aimer (2011) et Tu honoreras tamère et ta mère (2013) il prête ses traits à Yves Saint Laurent dans le biopic de Bertrand Bonello, Saint Laurent, présenté en compétition officielle au festival de Cannes en mai 2014.
En 2010 il tourne à New York, sous la direction de Martin Scorcese, la campagne publicitaire du parfum Bleu de Chanel dont il est égérie.
Côté vie privée, Gaspard Ulliel a partagé la vie de l'actrice et chanteuse Cécile Cassel pendant deux ans.
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Gaspard Ulliel : L'odyssée d'une fossette
Un coup d’œil à la filmographie de Gaspard Ulliel rend silencieux : débuts télévisuels à 13 ans aux côtés de Sandrine Bonnaire, 16 long-métrages depuis, la réplique à Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert, Vera Farmiga, de nombreux tournages à l’étranger (« Un barrage contre le Pacifique », « The Vintner’s luck », « Ultimatum »…). Le césarisé meilleur espoir masculin de 2005 appelle, cinq ans plus tard, Scorsese par son petit nom. Ils viennent de tourner, ensemble, le nouveau film publicitaire de Chanel pour le parfum Blue. Et Gus (Van Sant) est un bon ami. A-t-on le droit de fricoter avec les dieux ? L’hybris des Grecs, c’est fini, on peut sortir de sa condition aujourd’hui ?
Voyage d’une terrestre dans le ciel d’Ulliel…
Quatre tournages en un an et une montée des marches à Cannes. Absolument… démiurgique ! « Le film de Bertrand Travernier m’a permis de renouer avec le cinéma d’auteur et j’en avais besoin » confie Gaspard Ulliel. La princesse de Montpensier, en compétition officielle, sera diffusée aux Etats-Unis (le distributeur IFC a acheté les droits). « Les films en costume s’exportent bien » s’amuse-t-il, « c’est pourtant un film très français ».
La publicité pour le nouveau parfum homme de Chanel, dont Gaspard Ulliel est le nouvel ambassadeur, sera diffusée en septembre. Le film publicitaire va faire sensation. Derrière la caméra, le fascinant Martin Scorsese. La bande-son ? Les Stones.Tournage à New-York, par une équipe « incroyablement pro, digne d’un long-métrage, dirigée par le chef opérateur qui a conceptualisé l’image de La leçon de Piano, Stuart Dryburgh ». Ce qui l’a poussé à accepter ? « J’ai décliné toutes les autres offres de maisons de parfum.Mais Chanel et Scorsese, ça ne se refuse pas ». Comment il est, Martin Scorsese ? « Drôle et sympathique. Il écrit tout : storyboard, notes d’intention, mouvements de camera, découpages, tout est carré ! ». Et le spot ? « Le film a une vraie énergie, est très accrocheur, visuellement c’est tout simplement magnifique ».
Les parents de Gaspard Ulliel, stylistes, lui ont communiqué le goût des belles formes. « J’aime bien m’habiller, même si je n’en fais pas une obsession ». En effet, ses apparitions dans le rôle de mannequin semblent à la fois naturelles et fugaces. Le roi de la maroquinerie, Longchamps, avait déjà craqué en 2008 pour les lèvres lippues de l’acteur, son corps rond et musclé qui contrastait à merveille avec l’élégance tendue de la fidèle égérie, Kate Moss.Le making of du shooting au café de flore, romantique à souhait, laisse perplexe : on ne sait plus si on est jaloux d’elle, de lui, des deux, de leurs maquilleuses… En mars 2010, Paolo Roversi le shootait pour le New York Times. Ambiance crooner américain, petite moustache, large trench.
Je l’observe défaire le fil de sa carrière, appliqué, soucieux de bien dater le début du tournant international. Dès Un long dimanche de Fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, tourné en partie aux USA, il tisse des liens avec ce pays, rencontre des agents, voyage. « Le rôle d’Hannibal a boosté ma notoriété en Amérique ». Je l’observe situer les De Van, Blanc, Webber, Jeunet et autres inspirateurs dans l’histoire de sa vie ; comparer ses mentors Otmezguine et Téchiné, au travers d’hommages sincères ; faire le lien entre rencontres fortuites et rencontres professionnelles, s’en amuser.Mon observation chemine vers le constat suivant :voilà un Apollon bien abordable.
Gaspard Ulliel n’est plus le titi mutique des écrans parisiens.Voix rauque d’ « Hannimal », mâchoires carrées, cheveux plaqués en arrière… Le petit Manech façonné par Jeunet a dorénavant l’allure d’un homme – l’homme du genre rital au visage pâle qui peut faire des dégâts au cœur. Sa jeunesse au vitriol, un quart de siècle derrière soi, Gaspard Ulliel pense à la réalisation.Un moyen de renouer avec ses premières amours qui l’avaient poussé à entamer des études de cinéma à l’université de Saint-Denis. Si le temps sert de gouvernail, il étiole aussi la confiance ; avec la maturité, viennent les doutes : « j’y pense, j’écris, mais je ne me sens pas encore prêt ». Gaspard Ulliel se dit trop perfectionniste.Il le dit en souriant et sa fossette prend vie. Fine et nette, tracée à la lame, elle est une marque de nudité qu’il porte comme un bijou.
Le fait qu’il reconnaisse sans ambages de possibles erreurs de parcours lui donne une longueur d’avance : « j’ai voulu toucher à tout, aux films pointus qui donnent du galon et aux films plus grand-public.Je me suis peut-être planté, les gens du métier ne savent plus où me placer.J’ai fait le pari que la notoriété permet ensuite l’exigence dans le choix de films ». Il s’emballe, légèrement :« Il faut bien la gagner cette notoriété !C’est un équilibre subtil fait de compromis. Maintenant, j’essaie d’avoir plus de rigueur, comme Sean Penn que j’admire pour ses choix assurés et son parcours sans faute. C’est plus facile aux Etats-Unis, les familles cinématographiques sont moins définies, il y a plus de liberté d’action, on est bien moins vite catalogué ».
Je découvre que les dieux de l’olympe peuvent être écorchés. Dans le petit salon aux volutes de velours de l’Hôtel Particulier de Montmartre, une musique douce nous délasse. Il poursuit sur la réalisation : « Je pense produire un scénario original. Si je devais adapter, ce serait de la littérature ancienne, non contemporaine. Je voudrais faire quelque chose d’intime, sur l’humain ».
Derrière le fantasme, derrière le mannequin, le beau-gosse à la bouche gourmande, il existe un homme aux sensibilités aigues et à la passion fouillée. Cinéphile, amoureux de Tarkovski et Bergman, Gaspard Ulliel aimerait tourner avec James Gray et Paul Thomas Anderson, deux cinéastes modernes aux univers forts et aux styles affirmés.Il tire son chapeau devant Leonardo Dicaprio, dont l’intelligence insaisissable lui a permis de se dévêtir des habits de jeune poupon et d’explorer des terres autrement plus variées : « Dicaprio est un modèle générationnel. Il parait qu’il écrit des préfaces de livres d’art contemporain. J’aimerais beaucoup discuter avec lui ».Enfin, il fait la révérence devant la soyeuse Kate Blanchett,dont il est « le premier fan ».Et si Kate le lui demandait, il habiterait aux States ?« Pourquoi pas. New-York me prend par les tripes, il se passe quelque chose dans cette ville. Scorsese rend très bien compte de cette impression dans « After Hours ».
La déité sera new-yorkaise ou ne sera pas !
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La Princesse de Montpensier
Le synopsis
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage...
Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l'histoire prénommera plus tard «le Balafré». Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d'élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu'elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants. Le pays étant à feu et à sang, afin de protéger sa jeune épouse, le prince l'envoie en compagnie du Comte de Chabannes, dans l'un de ses châteaux les plus reculés, Champigny. Il charge le comte, son ancien précepteur et ami, de parfaire l'éducation de la jeune princesse afin qu'elle puisse un jour paraître à la cour...
Le comte de Chabannes amoureux éperdu et pourtant sans espoir de la Princesse de Montpensier
A Champigny, Marie, insatisfaite, tente d'oublier la vive passion qu'elle éprouve toujours pour Guise.
Le hasard des choses et le cours de la guerre feront que Guise et le Duc d'Anjou, futur Henri III, viendront séjourner à Champigny alors que Montpensier y a rejoint Marie. Anjou s'éprend à son tour de la princesse à laquelle Chabannes a succombé lui aussi...
Elle deviendra alors l'enjeu de ces passions rivales et violentes.
La Princesse de Montpensier , sortie le 3 Novembre 2010
Réalisateur : Bertrand Tavernier
Scénario Jean Cosmos, François-Olivier Rousseau, Bertrand Tavernier, Madame de Lafayette
Comédiens:
Mélanie Thierry, Marie de Montpensier
Lambert Wilson, Comte de Chabannes
Grégoire Leprince-Ringuet, Prince de Montpensier
Gaspard Ulliel, Henri de Guise
Raphaël Personnaz, Duc d’Anjou
Anatole de Bodinat, Joyeuse
Eric Rulliat, Quelus
Samuel Theis, La Valette
Michel Vuillermoz, Duc de Montpensier
Judith Chemla, Catherine de Guise
Philippe Magnan, Marquis de Mézières
César Domboy, Mayenne
Jean-Pol Dubois, Cardinal de Lorraine
Florence Thomassin, Marquise de Mézières
Mélanie Thierry : La princesse de Montpensier
La presse en parle
« Pour faire revivre cette princesse au cœur lourd, qui éveillera encore le désir du Duc d’Anjou, futur Henri III, et, surtout, du très digne, très cultivé, très discret comte de Chabannes, le précepteur auquel son mari l’a confiée tandis qu’il est reparti guerroyer, Bertrand Tavernier a joué le jeu d’un classicisme sans failles. Autour de la pulpeuse Melanie Thierry (la jeune alcoolique du « Dernier pour la route », la belle révolutionnaire de « l’Autre Dumas »), Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince Ringuet et, surtout, Raphael Personnaz donnent à leurs personnages une fougue toute moderne. Mais, paradoxalement, c’est leur aîné, Lambert Wilson, guerrier protestant repenti, amoureux éperdu et pourtant sans espoir, qui remporte, ici, la palme : avec une sobriété qui rappelle celle… d’un moine de Tibhirine, il est, in fine, le seul à nous faire vraiment battre le cœur ! »
Les Echos Annie Coppermann, le 5 novembre 2010« Bertrand Tavernier donne de la vigueur aux dialogues brillantisssssimes (c'est une litote) de Jean Cosmos, dirige ses comédiens avec brio - palme d'or à la magnifique Mélanie Thierry et lauriers au remarquable Raphaël Personnaz - orchestre avec talent la très belle musique de Philippe Sarde et rend palpable cette guerre des sentiments menée dans la froideur des escaliers en colimaçon et des chambres à baldaquin. C'est un plaisir de l'oreille, presque tout autant des yeux, et Bertrand Tavernier restera à tout jamais celui qui, contre vents et marées, a réussi à filmer la culture et l'histoire de France sans Lagarde ni Michard, mais avec une fougue de jeune homme ».
L'Express, Eric Libiot, le 3 novembre 2010« Bertrand Tavernier s’empare d’une nouvelle de Madame de La Fayette sur les amours contrariées de Marie de Montpensier (Mélanie Thierry), jeune femme mal mariée, qui, à aimer le duc de Guise (Gaspard Ulliel), ne parviendra qu’à se perdre. Le réalisateur enrôle une pléiade de jeunes acteurs – la bonne idée du film –, traite l’histoire sans gourme, c’est-à-dire en y injectant ce qu’il faut de modernité, filme au corps à corps les champs de bataille ou les appétits nus et tient le pari de conjuguer l’épique et le lyrisme. A ce petit jeu-là, deux acteurs excellent : Lambert Wilson (précepteur mélancolique hanté par un crime) et Raphaël Personnaz (Anjou fracassant)».
Le Nouvel Observateur, Lucie Calet, , le 3 novembre 2010Avant-première, La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
Le 20 octobre 2010, Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel et Bertrand Tavernier sont venus présenter à l'Institut Lumière en avant-première leur nouveau film La Princesse de Montpensier.
http://www.youtube.com/watch?v=1rXr54HO-yk
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C’est désormais officiel: Gaspard Ulliel jouera le rôle d’Yves Saint Laurent dans un film consacré à la vie du grand couturier français.
Depuis le dernier Festival de Cannes, on savait qu’un film sur la vie d’Yves Saint Laurent devait être réalisé. Des rumeurs courraient sur la toile mais le nom de l’acteur principal restait officiellement inconnu. Le mystère a enfin été levé il y a quelques jours : c’est Gaspard Ulliel qui incarnera le célèbre couturier français dans un biopic de Bertrand Bonello, le réalisateur du film « L’Apolonnide, souvenir de la maison close ». Récemment vu aux cotés de Kate Moss dans la nouvelle campagne Longchamp, l’acteur français de 28 ans est aussi connu pour être l’égérie du parfum Bleu de Chanel.
Un biopic sur les plus belles années de Saint Laurent
A priori, le film ne s’attardera que sur une période de la vie du créateur : celle de 1965 à 1976, marquée par le succès de sa maison de couture alors baptisée Saint Laurent. C’est à cette époque qu’Yves Saint Laurent réinventa le vestiaire de la femme moderne avec des pièces iconiques comme le smoking pour femme, la saharienne ou encore le tailleur-pantalon. La production du film aura d’ailleurs accès à certains croquis et pièces d’époques réalisés par le créateur décédé en juin 2008.
Néanmoins, le tournage de ce long-métrage ne bénéficiera pas du soutien de Pierre Bergé, compagnon d’Yves Saint Laurent. Ce dernier s’est engagé sur un autre projet de film sur la vie du couturier qui sera réalisé par Jalil Lespert.
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